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A quoi cela sert ?
28 juillet 2015

En montgolfière en Dordogne

Voilà un village que tout le monde connaît et a dû visiter au moins une fois : Collonges-la-Rouge dans le Lot. Impossible de résister à la tentation de le découvrir, lorsqu'on passe par la Corrèze. Mais après l'avoir redécouvert récemment sous un angle très différent (c'est-à-dire, depuis les airs, lors d'un vol en montgolfière), j'ai eu envie de le présenter ici, pour les quelques personnes qui ne le connaîtraient pas. Qu'on le découvre à pied ou depuis les airs, une chose est sûre : le village porte bien son nom. Le rouge des façades, rehaussées de tours pointues et d’escaliers en spirale, est extraordinaire à contempler. Il peut vibrer, flamboyer ou s'apaiser selon la lumière. De passage en porche, de porche en jardin, aucun village à ma connaissancce ne possède une telle unité de couleur et de forme. Un tel contraste aussi entre l'environnement, rural, et l'architecture, raffinée. Remarquablement restaurée, Collonges est à la fois minuscule et grandiose, au cœur de collines dont le vert accentue encore le pourpre de ce grès utilisé dans la construction de ses nobles hôtels particuliers et manoirs. Car le village médiéval, transformé en lieu de résidence des hauts personnages de la vicomté de Turenne aux XVe et XVIe siècles, concentre un nombre impressionnant de petits châteaux parés de tourelles, d'échauguettes et de fenêtres à meneaux : castel de Vassinhac, château de Benge, castel de Maussac, décoré d'une coquille Saint-Jacques rappelant que Collonges fut aussi une étape sur le chemin de Compostelle. Malgré les nombreux admirateurs qui remplissent ses ruelles dès la belle saison et ont fait naître quelques ateliers d'artisanat, Collonges reste assez authentique grâce à son exploitation de noyers (l'huile de noix y est réputée depuis le XVIe siècle) et à ses fêtes. Pendant les deux mois d'été, son festival de théâtre local n'a rien de surfait. Un répertoire varié allant des comédies de Molière aux pièces de music-hall se déroule alors en plein air, sur la place du Lavoir. Mais c‘est surtout le festival de la Bande dessinée, le premier week-end de juillet, qui attire les amateurs autour des dessinateurs dédicaçant leurs œuvres, sur la place de l'Église et sous la halle. Et inutile de dire qu'en tant que grand amateur de bande dessinée, j'ai fait coïncider ce vol en montgolfière dans le Lot (suivez le lien pour les infos) ce week-end là !

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  • A quoi cela sert ? Je me le demande parfois. Politique, économique, social... tout cela fait la misère du monde. C'est pour cela que je souhaite me changer les idées par l'écriture, ce blog.
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