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A quoi cela sert ?
29 mai 2017

Sensations à réaction

Si j'ai effectué bon nombre d'activités ahurissantes au fil du temps, l'une d'elles manquait à ma collection : faire un vol en avion de chasse. Une faute que j'ai finalement corrigée mercredi dernier. L'aventure s'est passée à l'aéroclub de Rennes. Je me suis présenté au matin. J'avais eu du mal à m'endormir la veille au soir en pensant à cette journée. On a commencé par un briefing où le moniteur m'a précisé le fonctionnement de l'appareil ainsi que les procédures de sécurité, puis j'ai enfin pu enfiler mon uniforme de vol avant de me rendre sur la voie de circulation, direction le Fouga. Ce dernier a beau ne plus être tout jeune (sa conception date tout de même des années 50), il a servi d'appareil d'entraînement à l'armée de l'air jusque dans les années 90. C'est donc loin d'être une brique volante. La peur au ventre, j'ai sauté dans le cockpit et me suis attaché à mon siège. Après toute une batterie de check-lists, on est enfin parti. Je pensais être plaqué contre mon siège, un peu comme dans une fusée, mais l'accélération est en réalité très linéaire. Toute la première partie du vol s'est également révélée plutôt pépère. Mais enfin, quelques minutes plus tard, le pilote m'a informé qu'on allait engager la voltige. Et là, on est passé aux choses sérieuses. Le pilote a commencé par un tonneau à gauche, puis un second à droite, en guise de mise en bouche. Il a tout de suite enchaîné avec une multitude de boucles. Les G m'ont plaqué à mon siège. Grisant. Le pilote m'a demandé si j'étais d'attaque pour continuer : je n'ai pu m'empêcher de rire, parce qu'à ce moment j'étais heureux comme je ne l'ai jamais été. Mon corps carburait entièrement à l'adrénaline. Durant les moments de repos entre les enchaînements, j'essayais de retrouver mes repères, mais tout allait trop vite et les manœuvres se suivaient à toute vitesse : virages, tonneaux, passage sur le dos. Tout y passait. Nous avions à peine fini une acrobatie qu'une autre suivait. Le pilote me demandait souvent si j'étais encore conscient, et je répondais dans le casque-micro. Et comment que j'étais conscient ! Malgré les évolutions qui allaient croissant, je me sentais d'ailleurs très bien, savourant pleinement ces sensations uniques. Curieusement, c'est une fois la voltige terminée que j'ai fini par avoir des haut-le-cœur. Si vous aimez l'adrénaline, c'est une aventure que je vous conseille sans hésiter, mais vous devez vous préparer à remplir le fameux sac en papier kraft !Pour en savoir plus, allez sur le site spécialiste du baptême en avion de chasse.

pilote (6)

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  • A quoi cela sert ? Je me le demande parfois. Politique, économique, social... tout cela fait la misère du monde. C'est pour cela que je souhaite me changer les idées par l'écriture, ce blog.
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